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samedi 29 mars 2008

FaceBook : quand l'industrie du networking devient rentable

ZD Net nous apprend que FaceBook qui vient pour la première fois de communiquer sur ses résultats, annonce un chiffre d'affaires de 150 M$ et une excellente rentabilité.

C'est la démonstration que le networking est une industrie en plein essor.
En effet, il n'est bien sûr plus question d'offrir aux étudiants américains un moyen efficace, via un trombinoscope en ligne, d'organiser plus facilement leurs soirées.

La mission de faceBook est de proposer à toute la planète de se créer, d'animer son propre réseau. Et vu par un américain, il y a fort à parier que l'objectif le plus partagé soit de faire du business avec. Il n'avait échappé à personne que les étudiants du départ ne le resteraient pas longtemps et deviendraient des acteurs dynamiques de la nouvelle économie mondiale.

Gérer les échanges au niveau mondial, c'est encore plus fort que de gérer les bases de données ou les réseaux physiques : c'est moins coûteux, et ça rapporte potentiellement beaucoup plus.

Mais qui dit networking orienté business ne dit pas autre chose que Relation Clients version CtoC, n'est-ce pas ?

Pour ceux qui ne voyaient pas comment les réseaux sociaux allaient prendre leur place dans les stratégies de relation clients, voilà un élément de réflexion.

Vous trouverez une étude du mois dernier sur notre wiki (www.cherclient.com) qui explique comment une bonne gestion des réseaux sociaux permet d'accroître la valeur client d'une marque.

On va bientôt boucler la boucle !

jeudi 20 mars 2008

Le petit Frédéric est décidément bien sympathique (et toujours aussi modeste...)

Je ne résiste pas au plaisir de vous offrir ce morceau de bravoure de notre jeune confrère Frédéric Jousset, de Webhelp.
Il est tout fier de son joli bâtiment de Caen et le dit avec spontanéïté au journaliste de France3 Normandie.
La première réponse qui va faire plaisir à ses clients, c'est quand il précise le niveau requis pour travailler dans son centre : "aucune expérience et le niveau bac". En deux mois de formation, tu seras spécialiste de quelquechose, mon fils..
Restera à faire le rapprochement avec les description des profils dans les propositions de l'entreprise par la suite (bac+4 ou bac+5 ?).

Ce qui est plus amusant encore, c'est quand le journaliste lui demande si le fait d'ouvrir un nouveau centre en même temps et au même endroit qu'Armatis ne risque pas de poser un problème de recrutement.
La réponse du jeune Frédéric va certainement faire très plaisir à notre ami Denis...
En gros, il ne faudrait pas mélanger les torchons et les serviettes, tout de même !


Mais jugez plutôt par vous-même...

ftp://192.168.3.3/Interviews/WebHelp/

jeudi 6 mars 2008

Un site intéressant sur la Relation Client

J'ai trouvé pour vous ce site qui est un bon complément à notre wiki. pour vous y abonner :

http://www.marketing-etudiant.fr/rss.xml

Un excellent article de Frédéric Canevet sur la conduite d'un projet CRM.

mardi 4 mars 2008

EDF a confiance dans la fidélité de ses clients

Entendu ce matin sur France Inter, cet échange : en substance, une abonnée d'EDF, enseignante, absente lors des relevés de compteurs précédents, s'est vue imposer une date de RDV pour un relevé de compteur réel (obligatoire contractuellement au moins une fois pas an).

Outre qu'elle n'était pas disponible à cette heure, car elle enseigne, elle était surprise de se voir facturer cette opération 26,70€.

Le responsable d'EDF, imperturbable, répondait à la journaliste de France Inter que c'était inscrit dans son contrat, que rien ni personne n'y changerait rien. Qu'envoyer un technicien pour un rendez-vous unique, cela coûtait de l'argent à l'entreprise et qu'il était normal que le client souvent absent de son domicile paye le juste prix pour ça.

Je me suis pris à rêver de pouvoir me permettre une position comme celle-ci, vis à vis de mes propres clients. Ecrire en tout petit dans un contrat qui n'est pas présenté lors de l'engagement du client (il arrive le plus souvent par courrier, bien après une commande par téléphone), que je lui prendrai de l'argent pour des prestations marginales...

Mais surtout, j'ai pensé aux médecins qui ont dû guerroyer ferme pour obtenir une revalorisation triannuelle d'un euro pour leurs consultations. Qui prennent désormais 32€ pour une visite à domicile. Quand ils doivent payer 26,70 pour un "technicien" d'EDF qui vient relever leur compteur, un acte d'une grande technicité, je me demande ce qu'ils pensent des monopoles.

Car l'argument du déplacement unique, dans la mesure où EDF impose le moment, n'a aucun sens. Et donc ce déplacement devrait être gratuit comme les autres.

Mais comme les clients d'EDF sont fidèles ...

dimanche 2 mars 2008

le e-business : les magasins sans vendeurs


Aujourd'hui, le e-business est un phénomène paradoxal : alors que les direction marketing ne jurent plus que par la relation clients, les investissements sont orientés massivement vers le commerce en ligne.
Or, ce qui caractérise ces magasins virtuels, c'est que l'on fait son shopping seul, sans vendeur, sans conseil personnalisé. Bien entendu, la tendance est à la personnalisation, à la chaussure de sport à son goût, au baladeur gravé à la demande, etc...
Mais on peut se poser la question : le commerce en ligne ne s'adresse-t-il pas justement à ces acheteurs matures que les vendeurs agacent ? Qui se renferment sur eux-mêmes et quittent le magasin dès qu'un vendeur propose ses services ?
Alors pour ces clients qui choisissent en connaissance de causes, le commerce en ligne est parfait.
Mais pour les autres ?
Pour ceux qui croient à l'échange avec le professionnel pour s'informer et faire le bon choix ?
Pour ceux qui ont besoin du regard d'un tiers pour se jeter à l'eau ?
Pour tous ceux-là qui sont probablement les plus nombreux, le vendeur va devoir retrouver sa place dans le commerce à distance.

Car face au bon de commande, qui, même parmi les plus motivés des consommateurs, n'aura pas un doute, la peur de s'engager, une dernière question, qui va le faire suspendre son acte d'achat, "pour réfléchir encore" ? Une phrase que toutes les vendeuses des magasins savent interpréter comme le terme négatif ultime...
Ce vendeur, c'est le conseiller du centre d'appels, dans une démarche multicanale bien pensée.
C'est un plug-in sur le site internet, grâce auquel le consommateur peut demander un conseil personnalisé à tout moment. C'est ce qu'on appelle la fonction "call-back".
Teletech International vous propose une version améliorée qui permet d'afficher un pop-up temporisé : après un certain nombre de secondes passées par l'internaute sur la même page de votre site, un message apparaît pour lui proposer d'indiquer son numéro de téléphone. Il est ainsi rappelé dans la seconde et peut échanger avec un conseiller.
Le vendeur-conseil est de retour ! Quand les sites de vos concurrents prolifèrent, que vous avez de plus en plus de mal à conserver une visibilité suffisante, vous allez pouvoir augmenter le taux de transformation de votre site et votre rentabilité.
C'est simple à mettre en oeuvre et diablement efficace...pour la plus grande satisfaction des clients !
Car les sites internet marchands aujourd'hui, c'est la relation client sans relation !